Commotions cérébrales
La commotion cérébrale
L'Ontario est devenue, le mardi 8 juin, la première province canadienne à adopter une réglementation pour prévenir les commotions cérébrales. Le gouvernement fédéral veut mettre en place une stratégie nationale d'ici un an. Nous vous partageons, à titre d’information, les directives en matière de commotion cérébrale adoptées dans toutes les écoles du CECCE. Celles-ci seront intégrées au Guide du parents 20162017. Pour toutes questions à ce sujet, nous vous invitons à communiquer avec la direction de l’école.
Directives du CECCE
En lien avec la note Politique/Programmes no. 158 : Politiques des conseils scolaires sur les commotions cérébrales présentée par le ministère de l’Éducation, une directive administrative sur les commotions cérébrales a été adoptée par le CECCE. Celle-ci aborde l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies de sensibilisation à la gravité des commotions cérébrales, les stratégies de prévention et de reconnaissance des commotions cérébrales, les procédures de gestion en cas de diagnostic de commotion cérébrale et la formation du personnel du CECCE.
Définitions Commotion cérébrale
- est une blessure au cerveau qui modifie le fonctionnement du cerveau et pouvant causer des symptômes physiques (p. ex., maux de tête, étourdissements), cognitifs (p. ex., difficulté à se concentrer, problèmes de mémoire), affectifs/comportementaux (p. ex., dépression, irritabilité) ou liés aux troubles du sommeil (p. ex., somnolence, difficulté à s’endormir);
- peut être provoquée soit à la suite d’un coup direct à la tête, au visage ou au cou, soit à la suite d’un coup au corps dont la force se répercute jusqu’à la tête et entraîne un mouvement rapide du cerveau à l’intérieur du crâne;
- peut avoir lieu sans causer de perte de connaissance (la plupart des commotions cérébrales ne sont pas associées à une perte de connaissance);
- n’est normalement pas vue au moyen de tests d’imagerie médicale comme la radiographie, la tomodensitométrie (scanner) ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM).
Syndrome de deuxième impact
Un état rare qui entraîne un œdème cérébral rapide et grave dont les conséquences sont souvent catastrophiques lorsqu’une personne subit cette deuxième commotion cérébrale alors que les symptômes liés à la première n’ont pas encore disparu.
Diagnostic de la commotion cérébrale
Une commotion cérébrale est un diagnostic clinique posé par un médecin, une infirmière praticienne ou un infirmier praticien ; ni les professionnels de l’enseignement, ni le personnel scolaire, ni les bénévoles de l’école ne peuvent poser un tel diagnostic. Il est indispensable que l'élève ayant subi une blessure qui pourrait avoir causé une commotion cérébrale soit examiné par un médecin, une infirmière praticienne ou un infirmier praticien.
Procédures de gestion en cas de diagnostic de commotion cérébrale
Avant le retour à l'école d'un élève chez qui une commotion cérébrale est soupçonnée, le parent/tuteur doit transmettre les résultats de l'examen médical (c.-à-d. aucune commotion cérébrale n’a été diagnostiquée ou une commotion cérébrale a été diagnostiquée) à la direction de l'école (voir le formulaire à l’Annexe E disponible au secrétariat) Déclaration au sujet de l’examen médical). Si aucune commotion cérébrale n'a été diagnostiquée, l'élève peut reprendre ses activités d’apprentissage et ses activités physiques normales.
Toutefois, un élève chez qui l’on a diagnostiqué une commotion cérébrale doit suivre un plan progressif et personnalisé de retour à l’apprentissage/retour à l’activité physique établi par l’école en collaboration avec le/la professionnel/le de la santé chargé/e de suivre l’élève au cours de son rétablissement. La gestion appropriée d'une commotion cérébrale diagnostiquée est primordiale au rétablissement de l'élève et est essentielle pour éviter un retour précipité à l'apprentissage ou à l'activité physique entraînant d'autres complications. Lors de l’élaboration du plan, le processus de retour à l’apprentissage est personnalisé de manière à répondre aux besoins uniques de l’élève : voir l’Annexe F.1, disponible au secrétariat de l’école, qui décrit le cheminement à suivre pour la réintégration d’un élève ayant subi une commotion cérébrale. Il n'existe pas de formule préétablie pour élaborer des stratégies visant à appuyer le retour à l'apprentissage de l'élève qui a subi une commotion cérébrale.
Par contre, le retour aux activités physiques s’appuie sur une approche progressive reconnue à l’échelle mondiale. Alors que les processus de retour à l’apprentissage et de retour à l’activité physique se combinent au sein de son plan personnalisé, un élève chez qui l’on a diagnostiqué une commotion cérébrale doit être asymptomatique avant de reprendre ses activités d’apprentissage normales (c.à.d l’étape 2b – Retour à l’apprentissage) et d’entamer l’étape 2 – Retour à l’activité physique.
Démarche coopérative en équipe
Il est indispensable au bon rétablissement de l’élève qu’un plan de retour à l'apprentissage/retour à l’activité physique soit préparé en adoptant une démarche coopérative en équipe. Dirigée par la direction de l'école, l'équipe comprend :
- L’élève atteint d’une commotion cérébrale;
- Ses parents/tuteurs; • Le personnel de l’école et les bénévoles qui travaillent avec l’élève;
- Le médecin ou l’infirmière praticienne / l'infirmier praticien. Les membres de l’équipe doivent constamment communiquer et surveiller l’élève afin de garantir son rétablissement complet. Un membre de l’équipe sera désigné comme personne responsable du suivi des progrès de l’élève aux fins de son retour à l’apprentissage et aux activités physiques.
Ressources pour les parents